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٠٠٠ Through my eyes ٠٠٠

2 mars 2008

La pauvre enfant ne s'énamourait que des

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La pauvre enfant ne s'énamourait que des inaccessibles...


Parce que j'ai envie de te revoir, de te toucher, de t'admirer, de humer ton odeur, de te sentir à mes côtés, parce que je veux ta présence ici, parce que j'aime ta façon de t'exprimer, parce que j'aime ton accent, j'aime tes cheveux, parce que je veux pouvoir voir mes yeux dans les tiens, t'entendre rire...

J'ai besoin de toi près de moi...
Pourquoi pourquoi pourquoi es-tu si loin...
Pourquoi pourquoi pourquoi me suis-je attachée si vite...
Pourquoi pourquoi pourquoi n'es-tu pas resté plus longtemps...

Double u dee

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18 février 2008

J'entends encore le son de ta voix ce soir-là...

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J'entends encore le son de ta voix ce soir-là... And I regret... almost everythin' I've did since...


C'aurait peut-être pu marcher... Non? Si je n'étais pas si timide, si je ne me fermais pas dès que je veux bien faire, si je n'avais pas toujours peur de mal me conduire... Si j'étais comme les autres tout en ayant ce petit plus qui l'aurait fait craquer, si j'avais réussi à lui parler, à l'intéresser, à être plus jolie, à être plus drôle, plus loquace, si j'avais mieux connu ses amis... Le courant semblait passer si bien, j'étais si heureuse de t'avoir rencontré et déjà tu m'as oubliée. Et déjà quand je te vois je fais comme si jamais je ne t'avais connu. Des instants si magiques qui n'ont pas duré... Tout est ma faute, je n'ai pas pu m'en empêcher, je pensais à un autre et je ne sentais que tes bras étaient là pour moi... Incapable de rester sur une chose à la fois... Je papillonne, comme on dit... Une fois que j'ai une chose, je la lâche, je n'approfondis jamais, je veux juste  toucher à tout... Superficielle, moi ? C'est ce que ça signifie, non ?

23 janvier 2008

Au finale, je me suis rendue compte que j'étais

RedFraction

Au finale, je me suis rendue compte que j'étais comme tous les autres.
Je croyais toujours qu'en apparence j'étais moins bien et qu'à l'intérieur je pensais bien plus. Je me croyais si différente d'eux. Je me croyais seule enfant perdue. Je les croyais tous hypocrites jusqu'à la moelle tout en croyant que ce qu'ils disaient était vrai. Je croyais être la seule à vouloir me donner un genre, que quand eux écrivaient une petite phrase mystérieuse telle que "I miss you", "I need you more than ever", "I've always been yours", cachée à la fin d'un article ou bien dans son pseudo msn, c'était vrai. Que le "you" existait bel et bien.
I a fallu se rendre à l'évidence. Ils ne veulent que le paraître, s'inventent ces petites expressions qui semblent si spirituelles, so mysterious, pour intriguer. Tout comme j'ai pu le faire.
Nous sommes tous si seuls, si perdus, en manque d'amour, d'admiration, de reconnaissance...

12 décembre 2007

C'est parce qu'on angoisse pour le futur, qu'on

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C'est parce qu'on angoisse pour le futur, qu'on angoisse pour le passé... Un futur si incertain, un passé que trop souvent on regrette ou dont on a honte au contraire... Le seul moment auquel on a envie de s'attacher, c'est le présent. Il coule si vite... En un instant il appartient au passé... C'est bête, ce que je dis, hein ?
Pourtant... Il faut qu'on se dépêche de prendre notre temps, si je puis dire... Ne plus être toujours pressés et bâcler ce qu'on entreprend... Arrêter de toujours tout reporter au lendemain, toujours penser qu'on aura le temps dans le futur. Cesser de perdre du temps, mais en même temps prendre son temps pour profiter des moments si précieux qu'on vit. C'est triste mais bientôt, le futur se transformera en présent, et l'instant d'après, il appartiendra au passé...
Quand on est petit, on ne pense qu'à grandir, on ne pense qu'au futur... Quand on est plus vieux, on est nostalgique du passé... Dans les deux cas, on en oublie trop souvent le présent... Alors profitons, faisons ce dont on a envie dès maintenant, sans attendre plus longtemps, construisons certes notre futur, mais sans trop nous y projeter, au risque de regretter par la suite de n'avoir pas vu notre présent passer...

11 décembre 2007

Music is my way of thinking...And English is the

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Music is my way of thinking...
And English is the language of my heart...

Je n'arrive plus à parler français, tout me semble plat, et ma tête est emplie d'anglais. Le français est la langue de l'amour, la France en est le pays... Et pourtant... Dès que je parle français, je me sens bête...


Victime de la mode de l'English-speaking ? J'aime j'aime j'aime l'anglais mais gardons notre français. Arrêtons de l'abîmer, avec l'écriture texto, avec toutes ces fautes d'orthographe qui polluent internet, et se propagent même dans les livres, journaux et magazines, maintenant. Jeunesse qui prône l'attitude je-m'en-foutiste, qui se targue de faire des fautes d'orthographe dans tous les sens, de sécher les cours, de ne pas écouter, de répondre aux profs... Pourquoi toujours vouloir être dans l'esprit de rébellion, de contradiction ? Pourquoi vouloir toujours faire ce qui est "mal" uniquement pour prouver aux autres qu'on ose ?
Phew c'que j'aime les digressions, moi ^^

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10 décembre 2007

Paul Verlaine Berceuse Un grand sommeil noir

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Paul Verlaine




Berceuse

Un grand sommeil noir
Tombe sur ma vie
Dormez, tout espoir,
Dormez, toute envie !

Je ne vois plus rien,
Je perds la mémoire
Du mal et du bien...
Ô la triste histoire

Je suis un berceau
Qu'une main balance
Au creux d'un caveau
Silence, silence !


Chanson d'automne

Les sanglots longs
Des violons
De l'automne
Blessent mon coeur
D'une langueur
Monotone.

Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l'heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure

Et je m'en vais
Au vent mauvais
Qui m'emporte
Deçà, delà,
Pareil à la
Feuille morte.


Initium

Les violons mêlaient leur rire au chant des flûtes
Et le bal tournoyait quand je la vis passer
Avec ses cheveux blonds jouant sur les volutes
De son oreille où mon Désir comme un baiser
S'élançait et voulait lui parler, sans oser.

Cependant elle allait, et la mazurque lente
La portait dans son rythme indolent comme un vers,
- Rime mélodieuse, image étincelante, -
Et son âme d'enfant rayonnait à travers
La sensuelle ampleur de ses yeux gris et verts.

Et depuis, ma Pensée - immobile - contemple
Sa Splendeur évoquée, en adoration,
Et dans son Souvenir, ainsi que dans un temple,
Mon Amour entre, plein de superstition.

Et je crois que voici venir la Passion.


9 décembre 2007

Life is a challenge.Des fois j'me dis que j'ai

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Life is a challenge.
Des fois j'me dis que j'ai pas envie de le relever.
Mais pas aujourd'hui =)

Souriez, la vie est belle. Je crois que j'ai enfin compris que je pouvais agir comme les autres, sans que ça fasse étrange. Que peut-être moi aussi j'ai le droit d'avoir une place dans la vie des autres... Qui sait ?

8 décembre 2007

Écrire des pseudos msn spirituels d'une fille

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Écrire des pseudos msn spirituels d'une fille amoureuse transie en anglais of course, because it sounds better... C'est mon truc, ça. Écrire des trucs qui me correspondent pas. Répondre à la question "as-tu déjà été amoureuse ?", c'est difficile, pour moi. N'importe quelle ado vous répond "oui", sans hésiter, pensant répondre en toute sincérité. Mais je m'interroge. Ai-je un coeur ? Je veux dire un vrai coeur capable d'exprimer, de ressentir des sentiments. Et pas simplement un muscle qui permet à mon enveloppe charnelle de fonctionner. J'en sais rien. Si on me demande qui j'aime vraiment, eh bien j'en sais rien. Suis-je un être au "coeur de pierre", comme on dit ? Je pense simplement que j'ai trop pris l'habitude d'aimer sans retour. De me faire piétiner. Peut-être qu'il est trop tard, maintenant. Est-ce que je suis devenue cynique ? C'est vrai, quoi. C'est difficile de regarder le monde tel qu'il est et de croire encore à la bonté naturelle de l'homme, d'avoir encore de l'espoir. J'ai toujours été si naïve. Toujours à croire que de toute façon, les mentalités changeaient, que le respect s'imposait, que l'humanité prenait conscience réellement des problèmes environnementaux, que le prince charmant existait, que la société s'asssainissait. Et aujourd'hui quand j'ouvre les yeux, ce que je vois partout, c'est la débauche, la décadence, la pollution, l'égoïsme, l'individualisme, l'envie d'écraser tout le monde autour de soi, d'être le meilleur et les autres des merdes, c'est un monde hypocrite, capitaliste, qui se barre en sucette, c'est des attentats partout, des émissions de plus en plus débiles à la télé...

Et moi, pauvre petite fille qui joue le jeu du paraître pour ne pas finir écrabouillée, j'ai beau penser ce que je pense, ça ne sert à rien, puisque la majorité s'en fout. Et la majorité a toujours raison, n'est-ce pas ?

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